Quand j’ai commencé à faire du stand up paddle l’an dernier, mon entourage a pensé : « Encore une lubie de la Bee ». Mais si j’ai dans un premier temps trouvé la pratique très amusante, j’ai bien vite constaté ses multiples bienfaits.

Quelle que soit la motivation qui nous pousse à monter sur un paddle, on se rend bien vite compte qu’il s’agit d’un sport très complet. Je l’ai donc très vite intégré dans mes préparations d’ultra trails que je vous expliquerai par la suite.

Beerunneuse fait du yoga sur son stand up paddle, au milieu de lac d’Aiguebelette.
Morbihan Paddle Trophy

Depuis, mon SUP gonflable ne me quitte plus. Il n’y avait qu’un pas à sauter pour se lancer dans une nouvelle aventure : un challenge en mer.

Je prendrai donc le départ du Morbihan Paddle Trophy le 15 juin prochain, dans le Golfe du Morbihan. Un défi qui m’impressionne et pour lequel je ne serai que chichement préparée – la mer dans les Yvelines, ce n’est pas gagné !

Toutefois, je suis surexcitée à l’idée de découvrir de nouvelles sensations.

Prêts à découvrir mon challenge ?

Le stand up paddle, un sport exotique

Un homme surfe sur une vague sur son stand up paddle
Paddle surfing

Le stand up paddle puise ses origines dans la culture hawaïenne. Ancêtre du surf moderne, il est à l’origine pratiqué par les rois polynésiens sur d’immenses planches taillées dans des troncs de bois.

Puis dans les années 50, les Beach Boys s’en servaient pour photographier les baigneurs et surveiller les entrées de houle le long de la plage : en cas de problème, ils pouvaient ainsi se déplacer plus vite grâce au paddle et intervenir.

Quelques années plus tard, des surfers expérimentés, tel Laird Hamilton, ont repris la pratique. L’activité connaît alors un essor, surtout depuis une compétition organisée à Hawaï en 2004.

Devant le succès de cette pratique, la France a ouvert en 2009 une section dédiée à ce sport.

Il existe plusieurs façons de pratiquer le paddle : le paddle cuising pour faire une balade dans des endroits sauvages somptueux, le paddle en compétition ou en mode surf.

Pour ma part, j’y trouve un certain intérêt avant tout pour ma préparation physique en trail…

Le stand up paddle, un complément au trail

Paddle yoga sur le lac d’Aiguebelette

Quand j’ai commencé le stand up paddle il y a deux ans, cela a fait sourire pas mal de personnes : « Mais tu t’éparpilles la Bee ! », « Cela n’a rien à voir avec le trail ! », « Ce n’est pas très physique ton truc ! »…

Je n’ai de comptes à rendre à personne et suis avant tout une passionnée et une contemplatrice : si j’ai cherché un peu d’évasion au départ, en faisant de belles promenades en mer, sur les lacs et les rivières, je me suis vite rendu compte que je sollicitais des parties du corps intéressantes.

Le stand up paddle est un sport complet

On pense bien évidemment à tout le haut du corps : on sollicite les bras – particulièrement les triceps, vous savez ? Cette petite partie de chair qui a tendance à se ramollir et à tomber au fur et à mesure des années – les épaules et les dorsaux.

Mais ce n’est pas tout : comme on est sans arrêt en équilibre, on travaille la proprioception et les appuis en démultipliant les bénéfices. On peut ainsi renforcer les chevilles, les muscles profonds, les fessiers et les abdos : gainage garanti en très peu de temps pour affiner votre silhouette sans vous en rendre compte !

Que dire du cardio ! Si on pagaie à vive allure, on peut le faire monter très vite.

La Bee et le stand up paddle

Paddle yoga sur le lac d’Aiguebelette

Adepte du yoga, j’ai intuitivement commencé l’été dernier à pratiquer quelques postures sur mon paddle : je trouvais que certains endroits zen et reposants se prêtaient à la pratique. C’est assez ludique et on ne risque pas de se faire mal en tentant certains asanas : au pire, on tombe à l’eau !

L’équilibre n’est pas toujours facile à tenir, mais on ressent davantage les bienfaits et on s’évade.

Même chose pour le fitness : j’ai tenté quelques squats et abdos sur ma planche en équilibre et j’ai bien senti les muscles travailler.

Mais indirectement, le stand up paddle est aussi une activité qui m’a donné envie d’apprendre à nager. En cas de chute, même si un lien vous relie à votre planche, il vaut tout de même mieux savoir nager…

Habitant les Yvelines, il est compliqué pour moi d’avoir une pratique régulière du stand up paddle : j’ai toutefois des étangs à portée de pagaie, de la famille en bord de mer et je ne rate pas une occasion d’emmener mon paddle en goguette. Dès qu’un endroit s’y prête, je le gonfle et hop ! je retrouve les joies de la glisse et de l’évasion.

Mais cet hiver, j’ai un peu déprimé en revoyant mes clichés de l’été dernier et en passant devant mon paddle : il fallait vite pallier ce manque.

L’idée de participer à un challenge, mon premier défi en mer, a sonné comme une évidence…

Présentation du Morbihan Paddle Trophy

Course de stand up paddle dans le golfe du Morbihan

Connaissez-vous le Morbihan ? J’en suis tombée amoureuse il y a quelques années, alors que je disputais mon premier trail long. Un 56 kilomètres du célèbre Ultra Marin sur lequel j’ai fait mon premier podium, en terminant première de ma catégorie.

J’avais trouvé les paysages somptueux : une magnifique palette de bleus marins donnant sur des landes sauvages.

Aussi n’ai-je pas hésité une seule seconde lorsque j’ai découvert qu’il existait dans cette région un challenge de paddle, qui est une véritable fête.

Il se déroulera cette année les 15 et 16 juin 2019 : mon Dieu ! Je réalise en écrivant qu’il ne me reste plus que dix jours pour m’y préparer !

Vous voulez le programme ? Il n’y a qu’à le demander !

Programme du Morbihan Paddle Trophy
Programme du Morbihan Paddle Trophy

Le samedi sera essentiellement consacré à des découvertes et à des défis festifs. Vous pouvez retrouver plus d’informations en cliquant sur ce lien. Quatre courses auront lieu le dimanche, allant de 7 kilomètres à 28.

Pour ma part, j’ai coupé la poire en deux : une distance intermédiaire de 16 kilomètres sera parfaite pour faire mes armes en compétition. J’ai donc choisi le parcours riders qui nous fera partir de Locmariaquer pour arriver à Auray.

Mon objectif ? Finir bien évidemment la course en gardant un peu de forces dans mes bras, prendre du plaisir, découvrir une ambiance, filmer et faire un reportage inside, voir de somptueux paysages.

J’ai hâte de vivre cette aventure, même si j’ai également de nombreuses appréhensions : vais-je tenir le rythme ? Si je tombe, vais-je paniquer ? L’eau est-elle froide ?

Mais nous aurons bientôt toutes ces réponses que je ne manquerai pas de vous communiquer dans un prochain article…

N’hésitez pas en attendant à partager cet article pour faire découvrir la pratique et ses bienfaits à votre entourage…