Paire de Saucony PEREGRINE 10 avec sous la boîte le tee-shirt Terre de Running
Réception de ma paire de Saucony PEREGRINE 10

C’est avec quelques semaines – voire mois – de retard, confinement oblige, que je vous livre aujourd’hui mon retour sur le test des chaussures de trail Saucony PEREGRINE 10.

Souvenez-vous : j’avais en effet découvert la marque au mois de décembre après avoir remporté un podium sur une course. J’avais alors eu l’occasion de chausser un modèle running de la marque. Je vous en avais d’ailleurs parlé dans un article : la Saucony Ride Iso 2.

J’avais ainsi pu apprécier l’esthétique, le chaussant et le confort de ces petits souliers. Ils ne m’ont d’ailleurs plus quittée sur mes sentiers roulants.

Rémi, l’un des dirigeants de Terre de Running Quetigny dont j’apprécie particulièrement le professionnalisme, m’avait alors proposé de tester le modèle trail : la PEREGRINE 10.

Je ne pouvais bien entendu pas refuser une telle proposition : mais le confinement a quelque peu retardé mon test pour qu’il soit viable.

Après plusieurs expériences et tests sur divers terrains, je suis aujourd’hui en mesure de vous présenter le modèle. Bien entendu, je vais également ous livrer mes impressions.

Mais avant toute chose, je tenais à vous présenter la boutique Terre de Running Quetigny où d’avisés conseillers sévissent…

Terre de Running Quetigny, une équipe de passionnés

Située dans le département de la Côte-d’Or, près de Dijon, l’enseigne Terre de Running Quetigny est dirigée par des passionnés : en effet, elle est ouverte depuis le 2 septembre 2015. L’un des dirigeants, Rémi Bonnotte, s’est illustré dans plusieurs disciplines. Mais on peut surtout retenir de son palmarès impressionnant son titre de champion de France de marche de grand fond et sa participation à une dizaine de marathons entre autres.

L’enseigne dijonnaise a de plus un ambassadeur de renom : Emmanuel David, qui propose et encadre chaque mardi soir des séances running, un team avec des coureurs célèbres comme Alexis Miellet, Paul Lalire ou encore Karine Zeimer.

À Dijon, le running est une philosophie de vie comme en témoigne le leitmotiv : « être sérieux sans se prendre au sérieux ».

Rémi sait donc de quoi il parle. J’ai ainsi eu la chance de faire sa connaissance via les réseaux sociaux : des échanges toujours constructifs et des conseils avisés.

Aussi ai-je accepté les yeux fermés sa proposition de test du modèle Saucony PEREGRINE 10 pour les trails.

Fiche technique du modèle Saucony PEREGRINE 10

Chaussure de trail Saucony PEREGRINE 10 vue de profil
La Saucony PEREGRINE 10

Je vous avais déjà présenté la marque dans l’un de mes précédents articles : le confort du modèle que j’avais testé m’avait en effet séduite.

Voici les principales caractéristiques du modèle :

MODELE : PEREGRINE 10

POIDS :  303 g pour les hommes ; 264 g pour les femmes

SPORT : trail

TYPE DE FOULÉE : universelle

DROP : 4 mm

ADHÉRENCE : système PWRTRAC

AMORTI : semelle PWRRUN

PRIX : 135 euros

Mes impressions sur le modèle Saucony PEREGRINE 10

Tige de la Saucony PEREGRINE 10
Tige de la Saucony PEREGRINE 10

L’esthétique

Alors pour être franche, je n’ai pas été séduite pas le coloris très – trop – sobre de ma paire de trails Saucony PEREGRINE 10 en les déballant : il faut en effet dire que la Bee a des goûts très particuliers en termes de couleurs. J’ai reçu le modèle en coloris « steel », un bleu-vert. Le petit liseré jaune fluo sur la semelle vient certes apporter un peu de peps, mais j’assume mes goûts flashy.

Vous me direz : « Peu importe le coloris, d’autant plus en trail où nous sommes amenés à vite maquiller de boue, de terre ou de poussière nos chers souliers ! »

Ce n’est pas faux et c’est même ce qui est très vite arrivé.

L’adhérence

Semelle et crampons de la Saucony PEREGRINE 10
Semelle Saucony PEREGRINE 10

En observant la chaussure, on remarque immédiatement ses crampons de 5 mm : en effet, elle est particulièrement crantée. C’est d’ailleurs ce qui fait le succès de cette chaussure dont les éditions se renouvellent depuis plusieurs années.

Ainsi vous pouvez aborder sans problème des terrains gras, rocailleux, sablonneux ou poussiéreux.

Une véritable polyvalence !

Le confort

La semelle en PWRTRAC est plutôt épaisse (23 mm sous le talon), ce qui ajouté au drop de 4 mm procure un amorti à la fois confortable tout en restant ferme.

Mais ce que j’ai particulièrement apprécié en enfilant la chaussure, c’est le chaussant : pour rappel, j’ai le pied plutôt étroit. Au niveau de l’empeigne, le système FORMFIT a remplacé l’ISOFIT : j’ai ainsi eu l’impression d’un chaussant parfaitement ajusté à la morphologie de mon pied.

Rien à redire à ce niveau, le maintien est juste parfait.

J’ai trouvé toutefois sur mes premiers entraînements le dessus de la chaussure un peu rigide. Mais après quelques sorties, il s’est assoupli.

La protection

On retrouve un pare-pierres et des renforts efficaces, sans pour autant donner de la rigidité à la chaussure. J’ai pu l’éprouver lors de sorties sur des terrains rocailleux.

Mon test des Saucony PEREGRINE 10 en pleine nature

Dans une montée de boue chaussée de la Saucony PEREGRINE 10
Baptême de boue pour la Saucony PEREGRINE 10

Reçues avant le confinement, j’ai pu tester les Saucony PEREGRINE 10 lors de mes sorties hivernales et même sur une course d’anthologie de la région : le Maxicross de Bouffémont.

Si j’avais eu quelques réserves sur la rigidité de la chaussure en l’essayant, elles se sont vite dissipées : en effet, lors de mes premières sorties et entraînements, j’ai pu constater que ma paire s’assouplissait.

Comme on dit dans ma région natale, il faut que « la paire se fasse ».

J’ai particulièrement apprécié le maintien de mon pied, notamment lors de mon trail de 45 kilomètres. Il s’est déroulé dans des conditions particulièrement… humides : entre mares de boue, montées dans la glaise et autres réjouissances, j’ai pu véritablement tester l’adhérence de mes souliers de vair.

Le résultat est pour ma part sans appel, surtout quand on voit les conditions du terrain : ils ont en effet de l’accroche !

Preuve en est, pas de chute à déplorer et on peut bien relancer.

J’avais également peur de ces crampons qui me paraissaient imposants sur la partie bitume : je n’ai pas ressenti de gêne ou de rigidité au niveau de mes pieds.

Le maintien est pour ma part parfait : j’ai en effet l’impression que la chaussure fait corps avec mon pied.

J’ai toutefois eu certains retours de coureurs dont les pieds étaient assez forts et qui avaient une sensation de gêne au niveau du chaussant.

Cette chaussure est donc peut-être à conseiller à des Beerunners ou Beerunneuses aux pieds fins.

Au fur et à mesure de mes sorties, ce qui ressort le plus, comme sur le modèle running que j’ai testé, c’est certainement cette notion de confort : je n’irais pas jusqu’à dire que je me sens comme dans des chaussons, car je trouve cette chaussure particulièrement dynamique. Néanmoins, j’y suis vraiment à l’aise.

Après quelques centaines de kilomètres pour les éprouver, je n’ai pas eu de problèmes d’usure ou autres : je tiens en effet à le préciser, car plusieurs coureurs m’avaient dit avoir été déçus par la rapidité de l’usure de leur paire. Peut-être est-ce sur des modèles antérieurs, car entre les ronces, les pierres, le sable et autres festivités, je ne les ai pas ménagées.

Ma conclusion de Bee

Photo avec les copines avant le reconnaissance du parcours du Maxicross de Bouffémont
Entraînement sur la reco du Maxicross de Bouffémont en Saucony Peregrine 10

Le test de ce modèle Saucony PEREGRINE 10 vient conforter mon intérêt pour la marque.

Je mettrais en effet en avant le confort et le chaussant du modèle. Mais son accroche m’a aussi étonnée : j’ai d’ailleurs hâte de les tester en montagne.

Les points faibles ? Peut-être leur poids qui pourrait être amélioré, mais à part cela, je n’en vois pas.

Bien sûr, je serais ravie que la marque fasse des modèles particulièrement flashy pour satisfaire mes goûts farfelus de Bee…

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