Une montée boueuse lors du Maxicross de Bouffémont

Depuis plusieurs semaines, je teste les chaussettes de trail waterproof de la marque Verjari. Je suis en effet en quête de solutions qui me permettraient de rendre mes runs plus confortables l’hiver.

L’humidité est un problème qui enquiquine la Bee : l’hiver est en effet une saison compliquée lors de laquelle il est bien difficile de surfer entre les flaques. On en esquive en général une ou deux avant de se résigner à les traverser.

Qui ici n’a en effet jamais pesté en ayant les pieds trempés dès le premier kilomètre ? Qui n’a jamais rêvé d’une paire de chaussettes sèches après avoir parcouru plusieurs kilomètres dans des ruisseaux ou dans la boue ?

Que dire sur mon ultra en Inde où nous avons dû traverser des rivières qui ont grandement malmené nos petits petons !

Aussi ai-je tout mis en œuvre pour trouver des solutions.

Or lors d’une sortie hivernale à la frontale, un copain m’a parlé de la marque Verjari.

J’ai donc immédiatement eu envie de tester ces chaussettes waterproof Verjari.

Croyez-moi, je les ai mis à l’épreuve dans des conditions parfois extrêmes.

Retour sur une marque française innovante qui devrait changer la vie de bien des sportifs.

L’innovation au service des athlètes

Le logo vert de la marque
Logo de la marque française

Verjari est encore une toute jeune start-up, puisque son aventure a seulement commencé en 2018.

Basée à Paris, l’entreprise a pour objectif d’améliorer le confort des sportifs fans d’activités outdoors.

Elle a ainsi travaillé sur trois grands axes :

  • l’étanchéité
  • la respirabilité
  • la phosphorescence

En misant sur la technologie de ses textiles, elle permet ainsi aux sportifs de pallier certains désagréments afin de les mener à la performance.

Chaussettes, bonnets, gants ou encore vestes ont alors vu le jour grâce à un travail de recherche de longue haleine.

Mais laissez-moi vous présenter plus en détails un des produits que j’ai eu la chance de tester.

Composition des chaussettes waterproof V-DRY Verjari

Un pack contenant les chaussettes waterproof de la marque Verjari, en coloris noir.
Le pack avec les chaussettes waterproof de la marque Verjari

Cette année, je combine plusieurs sports lors desquels l’humidité peut devenir gênante : il y a bien sûr le trail, mais aussi des activités nautiques.

Avoir les pieds mouillés génère un certain inconfort, d’autant plus sur des épreuves un peu longues.

La marque proposait justement une chaussette de trail qui avait déjà été testée en 2018 par des runners sur la Saintélyon. Bon, même si les conditions climatiques de cette mythique course se sont radoucies ces dernières années, ce challenge reste une référence au niveau températures.

Mais avant de parler de mon test, observons la technologie propre à cette chaussette.

structure chaussette etanche trail dry composition

Trois couches permettent d’apporter douceur, étanchéité et confort à ce produit : la marque a en effet misé sur une ressource aux propriétés reconnues pour sa respirabilité et sa barrière anti-bactérienne, le bambou.

Grâce à ses fibres, il garde la chaleur et maintient le pied au sec, tout en évacuant l’humidité.

Une deuxième couche, 100% étanche, coupe-vent et respirante également, renforce ces propriétés : les gouttelettes de sueur sont évacuées via la membrane qui ne laisse en revanche pas passer les gouttes d’eau plus grosses.

Quant à la troisième couche, elle a essentiellement un rôle de protection contre les frottements.

Mes premières impressions de Bee sur les chaussettes waterproof Verjari

Photos des chaussettes Verjari et de mes pieds après le passage dans la boue.
Un test boueux pour éprouver les chaussettes

J’ai eu plusieurs occasions de tester ces chaussettes warterproof Verjari. Elles pourraient être d’ailleurs d’un confort extrême en cette période hivernale pour les sports outdoors.

À leur réception, j’ai été un peu sceptique : le modèle en effet ne diffère pas d’une chaussette classique en apparence. Il est même plutôt plus épais et rigide, ce qui m’a un peu effrayée : j’aime en effet les chaussettes fines et avais peur de me sentir oppressée dans mes chaussures.

On sent en effet bien les différentes couches en tâtant un peu la chaussette.

Un premier point positif : elles s’enfilent facilement et la sensation d’épaisseur de départ se fait rapidement oublier.

Avouons-le, j’ai immédiatement eu envie de faire un premier test peu conventionnel : j’ai ainsi mis mes pieds dans une cuvette d’eau.

Mieux vaut se rendre compte à domicile de leurs réelles propriétés, plutôt que in situ, sans rien avoir pour se changer. Premier test concluant.

Bon, je ne suis pas non plus restée des heures les pieds dans la cuvette !

Plus sérieusement, j’ai testé ces chausses de traileuse lors de mes entraînements pluvieux, mais aussi sur un trail long : les 43 kilomètres du Maxicross début février.

Rien à dire sur mes entraînements courts : pas de sensation d’humidité, ni d’inconfort à signaler.

Le test boueux du Maxicross de Bouffémont

La Bee sur un sentier boueux du Maxicross avec ses chaussettes Verjari
Sur le Maxicross

S’il y a bien une course en Île-de-France qui est un excellent terrain de jeux pour tester l’étanchéité d’un produit sur du long et dans des conditions extrêmes, c’est le Maxicross.

43 kilomètres de boue et de flaques sous la pluie, ça use les chaussettes et les souliers !

C’était l’endroit parfait pour mettre à mal mes chaussettes de trail waterproof V-Dry Verjari.

Le verdict est sans appel : j’ai en effet franchi la ligne d’arrivée sans aucun problème d’humidité. J’ai même fait toucher mes pieds à ma compagne de galère – bien évidemment, une fois les chaussettes enlevées : elle en est témoin.

J’avais peur d’un effet sauna ou surchauffe lié à la membrane : rien à signaler.

Alors bien sûr, cela n’empêche pas d’avoir les baskets trempées et de subir les bruits spongieux tout au long du parcours.

Mais quel confort de ne pas avoir cette sensation de pieds gelés et sales, avec de la boue qui se glisse entre les orteils !

Pas d’ampoules ou d’irritations à signaler : j’ai même trouvé ces chaussettes plutôt confortables.

Bon, il est évident qu’il ne faut pas tomber dans des trous d’eau dépassant la chaussette ou faire des photos d’instagrameuses qui posent exprès à la fin du parcours, de la boue jusqu’aux mollets pour faire le buzz.

Mais le pari de la marque est réussi, pour seulement 29,90 euros.

Alors un produit efficace sans se ruiner, la Bee achète.

Conclusion

Comme certains le savent, 2020 marque le commencement de nouvelles activités sportives pour la Bee : la mer, les lacs et les rivières vont en effet devenir mon nouveau terrain de jeu et de compétition.

J’ai déjà testé ces chaussettes lors de mes premiers entraînements en bassin et mon enthousiasme reste le même.

Je ne suis pas encore une adepte des sports d’hiver, mais je pense qu’en cette période, ces petites chaussettes pourraient faire le bonheur de bien des skieurs.

Je vous retrouve très vite pour vous parler de deux autres accessoires de la marque que j’ai en test…

Si vous avez des questions, des commentaires ou si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à laisser un commentaire. Partagez cet article à partir du blog pour faire connaître ces fabuleuses petites chaussettes.