La Bee porte sa frontale Kiska de Stoots sur la tête

Depuis plusieurs semaines, des photos de mes entraînements nocturnes fleurissent sur mes réseaux avec mon produit phare du moment : la frontale Kiska 2 de Stoots.

Si en milieu urbain ou pour des entraînements courts une simple frontale suffit, elle devient un élément essentiel sur un ultra trail : hors de question en effet de partir sur plus de 100 ou 200 kilomètres avec une lumière trop faible ou trop lourde.

J’ai déjà eu de fortes migraines sur mes ultras à cause d’une frontale trop lourde et « l’effet tunnel » au bout de quelques heures crée une sensation de fatigue.

Aussi quand on m’a proposé de tester ce petit bijou, j’ai immédiatement sauté sur l’occasion.

Retour sur un produit abouti qui est devenu un incontournable pour la Bee…

Stoots, l’artisanat made in France

Lors de mon premier contact avec un membre de l’entreprise, j’ai immédiatement eu un coup de foudre pour la philosophie véhiculée : hormis les Led et la batterie, toute la frontale est en effet créée et assemblée en France, à la demande.

De la conception au service après-vente, l’équipe de Stoots prend tout en charge.

Un véritable artisanat made in France en somme !

Des amis passionnés de sports outdoor sont à l’origine du projet. Ils avaient en effet fait le constat de nombre de sportifs : la plupart des frontales étaient trop lourdes à cause des batteries ou pas assez puissantes pour leurs activités. Du coup, ils avaient commencé à bricoler leur propre matériel.

Depuis 2013, le projet a pris forme, d’abord en Bourgogne et à présent dans l’Isère.

Les promesses de l’entreprise Stoots et de leurs frontales ?

  • Créer un produit confortable et esthétique
  • Allier puissance lumineuse et gestion raisonnée
  • Concevoir un produit facile à utiliser et à ranger.

Présentation de la frontale Kiska 2 de Stoots

On voit les divers éléments de la frontale Kiska 2 de Stoots : bandeau, fixation, boîtier en aluminium.
Boîtier et bandeau de la frontale Kiska 2 de Stoots

La marque Stoots affiche clairement la couleur : elle fabrique des lampes frontales avec de hautes performances.

C’est d’ailleurs ce qui ressort quand on observe ses caractéristiques :

  • Puissance: de 200 à 1000 lumens
  • Poids : 72 grammes
  • Boîtier aluminium
  • Autonomie : de 15 heures à 200 lumens, à 2 heures à 1000 lumens
  • Batterie : 12 Wh
  • LED : 3 blanches, 1 rouge
  • Coloris : personnalisable, 12 couleurs au choix
  • Etanchéité : 5 mètres
  • Prix : 128 euros

Vous vous demandez où la trouver ? Vous pouvez la commander et la personnaliser sur le site de la marque Stoots.

J’ai reçu ma petite frontale Kiska 2 de Stoots dans un joli petit étui orange bien pratique, avec un chargeur USB, une fixation, un bandeau avec le nom de la marque, des élastiques en silicone pour la fixer éventuellement sur un vélo.

On voit l'étui de la frontale Kiska 2 de Stoots, en coloris jaune
Frontale Kiska 2 de Stoots et son étui

Comme j’ai un petit côté girly, je l’ai personnalisée en choisissant ma couleur : j’ai bien évidemment choisi le jaune, couleur fétiche de la Bee.

J’adore son look épuré qui reste esthétique.

On a même la possibilité de la faire graver, afin de ne pas la perdre ou de lui donner un côté plus fun.

Mon test de la frontale Kiska 2 de Stoots

La Bee montre l'étui de la frontale Kiska 2 de Stoots
Une petite frontale qui a tout d’une grande, la Kiska 2 de Stoots

J’ai eu l’occasion de tester ma petite frontale Kiska 2 de Stoots dans différentes conditions : lors de sorties longues en forêt, en milieu urbain et sur mon ultra trail de 250 kilomètres en Inde.

J’ai donc eu un large échantillon de ses possibilités. Mais le retour qui m’intéressait le plus était bien évidemment lors de mon ultra trail.

Lors de mes entraînements au club, j’avais apprécié le confort de ma frontale, même si je ne l’avais utilisée que pour des sorties entre 1 à 1h30.

Point non négligeable : aucune migraine ou sensation d’étau au niveau de la tête, ce qui m’est souvent arrivé avec d’autres modèles. Un vrai plus, donc.

Mais le vrai confort est surtout visuel : au bout de plusieurs heures, j’ai souvent « un effet tunnel » ou « jumelles » si vous préférez, lié au faisceau de ma frontale. Cela m’est souvent arrivé dans le désert ou au Mexique.

Or avec ma frontale Kiska 2 de Stoots, je n’ai pas ressenti cet effet : le champ éclairé me paraît plus large et on a la possibilité de régler la luminosité grâce à cinq modes.

Dur de rester du côté obscur de cette façon !

Sur mon ultra trail en Inde, les barrières horaires étaient limitées à 108 heures : cela supposait de courir durant plusieurs nuits. Il fallait donc que ma petite frontale fasse ses preuves au niveau autonomie.

Selon l’intensité utilisée, des indications sont fournies quant à l’autonomie. Je suis partie avec une batterie supplémentaire, pour pouvoir faire face à une éventuelle panne.

Mes impressions de Bee sur la frontale Kiska 2 de Stoots

Batteries de la frontale Kiska 2 de Stoots

Si je devais donner une note à ma petite frontale Stoots, ce serait sans hésitation un 9, voire un 10 sur 10.

J’ai enfin trouvé une frontale adaptée à ma pratique. Je ne trouve aucun point négatif à relever : outre sa légèreté, j’ai apprécié son côté pratique avec la petite pochette et ses accessoires. Je n’ai jamais eu de mal à la ranger et à la retrouver pendant mon ultra trail.

Elle est facile d’utilisation : il suffit de presser la partie noire sur le devant pour régler l’intensité de la luminosité. Puis on oriente le faisceau en fonction du parcours. Un jeu d’enfant !

J’avais aussi peur de son autonomie : je suis arrivée après environ 90 heures de course. J’ai donc dû l’utiliser plusieurs nuits et n’ai pas été déçue.

Les nuits n’étaient pas complètement noires et nous avons cheminé à deux, voire trois : je n’ai donc pas utilisé à plein régime ma frontale, je l’ai allumée seulement au deuxième niveau.

Résultat ? Je n’ai pas eu besoin de charger ou de changer la batterie pendant toute ma course.

J’ai repris les runs nocturnes depuis une dizaine de jours et utilise encore la même batterie. Les promesses sont donc tenues largement quant à l’autonomie.

Alors pourquoi un 9 sur 10 ? Peut-être à cause du prix qui peut faire tiquer au premier abord… Mais n’oublions pas qu’il s’agit d’un travail artisanal et à la demande.

Alors j’ai plutôt opté pour le 10, surtout quand je regarde mon armoire : j’y ai entreposé quatre ou cinq frontales qui ne me satisfont pas et qui dépassent largement, réunies, le prix de ma Kiska.

C’est l’hiver et la nuit tombe vite : alors prêts à essayer la petite Kiska 2 de Stoots ?

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