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« Les défis rendent la vie intéressante ; les surmonter lui donne un sens. » Joshua J. Marine

Cette citation m’a toujours interpellée, moi la Bee aventurière, qui aime bien se lancer des défis.

Dans deux mois,comme je vous l’annonçais dans un précédent article, je relèverai un nouveau défi, du moins je l’espère.

Beaucoup parmi vous ont tenté de me sonder, de savoir de quoi il retournait en prêchant parfois le faux pour savoir le vrai, mais je n’ai pas cédé : je peux être une vraie tête de mule quand il s’agit de garder un secret.

Je n’avais pas non plus envie de me mettre une pression supplémentaire, j’en aurai bien assez le moment venu.

Je dois avouer que certains m’ont plutôt impressionnée par leur esprit de déduction : il faut dire que je vous avais mis largement sur la piste, en vous parlant de mes séances d’hypnose contre le vertige.

Oh ! Certains qui me connaissent s’attendent je le sais à un nouvel ultra, une distance jamais atteinte.

À chacun ses défis : le mien pourra vous paraître humble par rapport aux vôtres, mais le dépassement de soi n’est pas que dans les kilomètres, il est parfois intérieur…

Allez, il est temps à présent de lever le voile sur mon fameux mystère…
 

Une rencontre, un défi

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Au mois de janvier, comme vous avez pu le suivre dans l’un de mes articles, j’ai eu l’occasion de faire un stage de trail blanc au Mont Bessat, avec Adevsport.

Une grande première pour moi qui n’avais jamais couru dans la neige et étais quelque peu fâchée, comme je vous l’avais expliqué, avec la montagne.

Mais ce stage avait été une vraie révélation : ok, nous n’avons pas escaladé des sommets, ni couru sur des crêtes « à la façon Killian Jornet », mais le froid et la neige étaient pour moi déjà toute une aventure…

Un rappel du traumatisme vécu lors de l’Andorra Ultra Trail…

Parmi les intervenants de ce stage se trouvait un ultra traileur, Nicolas – je vous brosserai très bientôt son portrait – qui venait nous présenter ses jus verts, mais aussi nous parler d’une course dont il était ambassadeur.

J’avoue, par confort, m’être plus intéressée à ses jus qu’à sa course qui me semblait inaccessible, au vue de mes appréhensions, de mon traumatisme et de ma phobie du vide.

Mais au fur et à mesure du stage, nous avons sympathisé et en nous quittant, Nicolas m’a dit : « J’ai trouvé ton défi : tu vas venir cet été sur ma course. »

Ma réaction ? Je lui ai ri au nez, en lui répondant : « Tu veux ma mort ? Je deviens hystérique quand je suis confrontée au vide. »

Quelques semaines plus tard, en nous revoyant sur le Salon du running, Nicolas n’avait pas oublié le projet…

Moi non plus d’ailleurs, mais l’idée avait fait son bonhomme de chemin, cédant la place à l’excitation : et s’il était possible de vaincre cette phobie qui me gâche la vie et me prive de certains plaisirs ?

Un petit tour sur le stand de cette course et ma décision était prise…
Mais quelle est donc cette course mystère dont je tais encore le nom ?
 

En route vers les sommets…

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Eh bien oui, vous l’avez bien deviné, j’ai décidé de faire une tentative de réconciliation avec la montagne !

Mais pas avec brutalité, comme ce fut le cas en Andorre : non, une Bee a besoin parfois de douceur, d’être mise en confiance.

Outre le défi physique, il me faudra relever celui lié au psychologique, ce qui est loin d’être gagné : dans certaines situations, je me suis retrouvée face au vide comme paralysée, réagissant violemment et sans contrôle.

Alors pourquoi cette envie de me mettre soudain en danger ?

Je me suis rendu compte que je n’arrivais pas à partager certaines activités avec mon fils un peu casse-cou, lui qui est pourtant ouvert à ma passion. J’ai envie de lui prouver que la détermination peut venir à bout de tout.

Nicolas a réussi à gagner ma confiance, en m’entraînant sur l’un des parcours de la course dont il est ambassadeur : l’UT4M. 

L’UT4M, un événement sportif majeur

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Ce nom est bien connu dans le monde des ultra traileurs : pour ceux qui le découvriraient, il s’agit de l’Ultra Tour des 4 Massifs.

Alors qu’on se rassure, je ne me lancerai pas – du moins cette année – dans le parcours de l’UT4M160 Xtrem, une épreuve titanesque où les traileurs parcourent en des temps records plus de 169 km et 11 000m de D+ !

Sachez pour information que cette épreuve demande d’enchaîner 4 kilomètres verticaux et de réaliser des descentes de plus de 2000m de dénivelé négatif d’une traite !

UT4M Kilometre Vertical

Un des ultras parmi les plus durs au monde !

Mais c’est aussi la découverte de paysages de 4 massifs à couper le souffle : Belledonne, le Vercors, Taillefer et la Chartreuse.

Ce qui est séduisant dans cet événement, c’est que chacun peut y trouver sa place, du traileur version Iron-Man au sportif de haut niveau, de l’amateur jusqu’aux enfants.

Plusieurs courses sont en effet proposées :

  • « Ut4M 160 Xtrem »pour les Ultra-trailers. 169 kms, 11 000 m de dénivelé, d’une seule traite.
  • « Ut4M 160 Challenge » (NEW) 169 kms, 4 jours, 1 massif par jour pour profiter des paysages de jour.
  • « Ut4M 100 Master » 100 km pour aller un peu plus loin et parcourir 2 massifs d’une traite,
  • « Ut4M 160 relais » 168 km en relais pour la convivialité, mais pas que !
  • « Ut4M Vertical », pour découvrir le maintenant célèbre « mur » de Rioupéroux qui participe à la réputation de l’un des Ultra trails les plus difficiles
  • « Ut4M Graine de Traileurs » pour que les enfants soient aussi de la fête !

Mais il est possible également de faire sa course à la carte en sélectionnant les massifs que l’on souhaite gravir ! Un vrai plus !

Le défi de la Bee ?

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Quoi ? Je ne vous ai pas encore annoncé le défi que je souhaitais entreprendre ?
Je vous rassure, je ne prendrai tout de même pas le départ de la course « enfants ».
Un indice : « Chi va piano, va sano et lontano ».

Je vous en ai déjà dit beaucoup et on m’a souvent conseillé de garder une part de mystère pour faire durer le plaisir…

Hors de question de me coller une pression supplémentaire, quelle qu’elle soit !

Sachez à ce jour que je poursuis ma thérapie contre le vertige et que ma préparation a commencé : je vais d’ailleurs très vite avoir l’occasion de tester in situ si les séances ont été efficaces, puisque Nicolas m’a programmé un week-end choc – mon Dieu, mais c’est cette semaine ! – pour me mettre en situation.

Ce sera alors l’occasion de vous révéler définitivement le défi que j’ai choisi, si je survis à l’entraînement !

Affaire à suivre…
 

Je suis en tout cas ravie de partager cette expérience avec vous et vous proposerai chaque semaine de suivre l’évolution de mon entraînement, en espérant aller au bout de cette aventure.

Je suis bien évidemment preneuse de tous les conseils utiles… ou futiles concernant la PPG, la nutrition, le matériel, les aspects pratiques, etc.

N’hésitez pas à me contacter ou à laisser vos commentaires sur ce blog ou sur ma page Facebook Beerunneuse.

À très vite pour le troisième volet de cette aventure…