La Bee sous l'arche de départ du trail urbain Run In Carthage
La bee sous l’arche de départ du trail urbain Run In Carthage

« Run in Carthage », un titre accrocheur pour un trail urbain !

Après vous avoir conduits au coeur des vestiges de Tunis – et plus précisément de Carthage – dans mon précédent article, il est temps de vous raconter l’événement « Run in Carthage » !

J’ai en effet eu la chance de participer à ce trail urbain de 18 km 300 avec 340 de D+.

Retour sur un événement qui a bien éprouvé les organismes, mais où les sourires étaient légion sur le parcours et après la ligne d’arrivée…

Une manifestation qui a généré près de 1200 inscriptions : des runners de divers pays (Maroc, Allemagne, France, etc.) ont en effet pris le départ sous le soleil de cette course sur fond d’histoire.

Femmes, hommes, enfants ont accroché un dossard, bien souvent pour vivre leur première expérience de course.

Mais au-delà de la performance sportive, une phrase revenait souvent dans les bouches des coureurs avec lesquels j’ai échangé : « On va passer par Sidi Bou Saïd ! On va souffrir, mais ça va être beau ! »

Ruelle de Sidi Bou Saïd
Ruelle de Sidi Bou Saïd

Ces deux phrases résument parfaitement l’esprit de la course… Mais j’ajouterais un mot : « Fête »…

LE PARCOURS DE « RUN IN CARTHAGE »

Parcours 2023 Run In Carthage
Parcours 2023 Run In Carthage

Comme je l’avais écrit dans mon précédent article, Riadh Ben Zazia, l’organisateur de ce trail urbain avait pour objectif de créer un événement festif dans un quartier historique, « une promenade running ».

Le départ de la course rappelle fortement l’empreinte historique de la ville : il a en effet lieu devant le théâtre romain antique de Carthage où ont encore lieu bien des manifestations.

Selfie avec une jeune championne tunisienne

L’endroit a d’ailleurs donné lieu à de nombreux selfies et photos mettant en valeur ces vestiges.

Mais plusieurs autres lieux emblématiques jalonneront le parcours : le passage devant le Palais Présidentiel, l’Acropolium, les Citernes, la colline de Byrsa et la cathédrale Saint-Louis, la mosquée, la charmante bourgade de Sidi Bou Saïd et bien d’autres…

La course, essentiellement sur le bitume, emprunte une route côtière splendide avant la montée sur Sidi Bou Saïd.

Parlons-en d’ailleurs de cette fameuse côte : c’est en effet un peu LA côte qui inquiète certains coureurs.

Il faut la vivre pour comprendre : une trentaine de degrés, des pavés, des panneaux avec beaucoup d’humour qui annoncent la couleur…

Humour sur le trail urbain Run In Carthage
Humour sur le trail urbain Run In Carthage

Ce qui m’interpelle le plus, au niveau de cette organisation, ce sont les quatre ravitaillements prévus !

Quatre ! Sur le papier, cela me paraît énorme pour une distance de 18,3 kilomètres !

Même notre hôtel participe en fournissant de l’eau…

Mais il doit certainement y avoir des raisons que je découvrirai (je vous garantis d’ailleurs une réponse !) une fois sur le terrain.

18,3 km et 340 D+ pour découvrir et courir, voilà un programme qui ne manque pas d’attrait pour une Beerunneuse…

UNE AMBIANCE FESTIVE AU DÉPART DU TRAIL « RUN IN CARTHAGE »

Ambiance devant le théâtre de Carthage avant le départ de Run In Carthage
Ambiance devant le théâtre de Carthage avant le départ de Run In Carthage

Après avoir vécu l’effervescence des « Foulées du Megara », j’avais hâte de me rendre sur le départ du trail urbain « Run in Carthage » : courir en effet sur ces terres historiques me transporte.

Avec les copains journalistes et runners, nous avons rejoint l’arche de départ à quelques centaines de mètres de notre hôtel.

Immédiatement, nous avons compris qu’il allait falloir gérer un aspect essentiel : la chaleur !

Nous cherchons déjà l’ombre en arpentant les rues de Carthage.

Des rythmes entraînants de musique techno émergent au loin : l’échauffement a déjà commencé, orchestré par une enseigne sportive connue dans toute la Tunisie.

Je croise en route plusieurs followers avec lesquels nous échangeons sur les réseaux : c’est vraiment génial d’arriver ainsi à l’étranger et d’avoir déjà des contacts.

L’atmosphère est légère, les smartphones sont de sortie pour les traditionnelles photos d’avant-course.

Nous rejoignons Riadh qui nous présente quelques personnalités et journalistes.

Cyrille, un des coureurs de notre groupe habitant dans la Drôme, part annoncer au micro que deux places et un week-end sont à gagner pour une course sur ses terres.

L’ambiance est vraiment festive, entre les runners qui s’échauffent sur des rythmes débridés et les groupes venus de divers pays et régions.

Je discute avec de jeunes runners qui se sont engagés sur leur toute première course : l’angoisse est palpable. Ils n’ont encore jamais couru une telle distance !

Pour ma part, je ne ressens aucun stress, comme sur bien des départs de course. J’ai simplement envie de découvrir, de voir où nous mènera ce périple running : au milieu de ruines ? Reverrai-je des lieux visités lors de mes précédentes visites ? Y aura-t-il des surprises ? Comment sera l’ambiance sur la course ?

Photo de groupe avant le départ : Cyrille, Riadh (organisateur), Serge Moro, la Bee, Rémi et Jean-Claude Lecornec
Photo de groupe avant le départ : à gauche = Cyrille, Riadh (organisateur), Serge Moro, la Bee, Rémi et Jean-Claude Lecornec

Mais il n’est plus temps de tergiverser : il ne reste en effet que quelques minutes avant le départ.

Nous nous faufilons avec Serge et Rémi vers l’arche : plusieurs personnes nous bousculent un peu pour être vraiment sur la ligne. Les élites sont prêtes à en découdre…

Le compte à rebours est enfin lancé…