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Lorsque Marie évoque le souvenir de son marathon, un sourire radieux illumine son beau visage et ses yeux pétillent de joie.

Mère de deux enfants de 12 et 7 ans, cette Conflanaise a pris le départ de son premier marathon le 3 avril dernier à Paris, malgré une blessure gênante à la cuisse et une bronchite qui l’a profondément affaiblie.

Mais elle l’a fait, et avec un plaisir qui ne cesse de transparaître dans ses propos.

Retour sur le parcours d’une Beerunneuse déterminée

Courir contre le stress

Travaillant au sein d’un cabinet d’avocats, Marie subit énormément de pression au quotidien, un stress qui la ronge profondément au point de consulter il y a deux ans une nutritionniste qui lui conseille de se mettre à la course à pied. Cette perspective ne la réjouit alors absolument pas !

Mais elle décide de tenter l’aventure, malgré sa peur de manquer de souffle. Elle commence par parcourir cinq kilomètres, puis renouvelle l’expérience en s’apercevant qu’elle gère parfaitement la distance.

Une affaire de couple

Peu à peu, des amis mettent Marie et son conjoint Lionel au défi de courir ensemble. Ils relèvent le challenge, prenant plaisir à partager des moments bien à eux.

Ils s’inscrivent à leur première course, la Course du Souffle à Paris, dont les fonds sont reversés à Vaincre la mucoviscidose, une cause qui leur tient à cœur. Marie s’inscrit aux 5 kilomètres et fait un podium, tandis que Lionel est sur le 10.

Mais la véritable victoire pour Marie est de se sentir mieux, de réussir à prendre du recul en courant, de parvenir à distinguer sphère professionnelle et personnelle.

Zoom sur un planning chargé

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Difficile pour cette maman Beerunneuse de trouver du temps pour sa nouvelle passion, mais pas impossible !

Si elle met un point d’honneur à profiter au maximum de sa famille en dehors de ses horaires de travail, elle a su organiser et optimiser son temps pour se réserver des plages d’entraînement : avant le réveil des enfants très tôt le matin, sur le temps du déjeuner le midi ou encore lorsqu’elle accompagne son fils à ses cours de tennis. Ses sorties longues le week-end, notamment avec le groupe « Bougeons sur Conflans », sont également sacrées !

Éprise de liberté, elle n’a jamais envisagé de s’inscrire en club : elle n’aime pas les contraintes et a besoin de temps pour elle, pour se sentir apaisée, détendue et ne pas laisser le stress s’immiscer dans son cercle familial. Courir est un exutoire qui lui permet de revenir plus disponible auprès des siens.

Pourquoi un marathon ? Pourquoi Paris ?

Bien qu’elle n’ait que très peu de courses à son actif (le Semi de Cernay  et de Marrakech en janvier 2016, puis les 20 kilomètres de Paris), l’idée de courir un marathon est née dans l’esprit de Marie en 2015 : l’une de ses amies, professeur de fitness, était alors inscrite sur l’épreuve. Marie l’a accompagnée sur quinze kilomètres pour la soutenir. Elle s’est sentie immédiatement portée par l’ambiance et a apprécié la vision qu’elle a eue de Paris :

« Un jour de marathon, Paris semble t’appartenir. »

Mais Lionel s’est blessé et Marie a dû se résigner à préparer l’épreuve seule. Enfin, c’est quelque peu inexact, puisque son conjoint s’est investi à cent pour cent comme coach !

Forte de ce soutien et de l’adhésion de ses enfants à ce projet, Marie a pu vivre une expérience inoubliable dans une ville mythique.

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Du plaisir et de l’émotion

Pour Marie, ce qui compte avant tout lorsqu’elle court, c’est de prendre du plaisir, et c’est exactement ce qui s’est passé ce 3 avril 2016.

Plusieurs émotions se sont entremêlées durant cette mythique distance : les frissons dans le sas du départ, lorsque l’adrénaline monte et que le cœur s’emballe, les instants magiques où Marie a aperçu sa famille qui l’encourageait, la fierté de voir son fils Lucas courir avec elle pendant quatre kilomètres, ou encore la joie quand l’une de ses collègues l’a accompagnée, l’honneur de pouvoir taper dans les mains des enfants admiratifs sur le parcours et sourire aux gens qui scandent son prénom comme s’ils croyaient en elle, la jouissance en franchissant la ligne d’arrivée et en recevant la médaille de finisher !

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Pensées d’une Beerunneuse pendant sa course

Le marathon, une souffrance ? Pas vraiment pour Marie, qui même si elle a connu quelques moments de fatigue, ne retient pour sa première grande course que les moments positifs !

Malgré sa blessure à la cuisse au mois de février, elle a décidé de prendre le départ, quitte à s’arrêter si la douleur devenait trop insupportable.

Dotée d’un fort mental, elle a pensé tout au long de sa préparation, puis de son parcours, aux conseils avisés des gens qui l’entourent, repoussant volontairement les propos négatifs. Les paroles de son cousin ont ainsi résonné dans sa tête : « Surtout, ne te crame pas jusqu’au 25ème kilomètre, car il faut garder des forces », ainsi que celles de son amie : « Tu vas voir, c’est que du bonheur ! »

Dans les moments difficiles, comme le passage du 37ème kilomètre, penser à sa tante gravement malade l’a également beaucoup aidée.

Si c’était à refaire ?

Aucune hésitation pour Marie !

Euphorique après sa course, elle a attendu avec impatience le mercredi matin suivant pour se connecter sur le site des inscriptions aux courses : dès 8 heures, elle était en possession d’un dossard pour l’édition 2017 du marathon de Paris !

Quelques conseils de notre Beerunneuse du jour

  • Croire en soi et ne pas se laisser impressionner par les propos des gens de notre entourage : chacun vit son marathon de façon différente.
  • Bien s’hydrater tout au long du parcours, s’arrêter à tous les ravitaillements.
  • Prendre du plaisir avant tout !

Si vous voulez réagir à ce témoignage, ou si vous voulez partager votre expérience sur vos courses, laissez un commentaire sur ce blog ou n’hésitez pas à me contacter à beerunneusetrail@gmail.com.

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