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Bien des photos des équipements dont nous nous servons circulent sur la toile avant nos courses, mais nos chers accessoires ont rarement la vedette après nos frasques.

Pourtant, ils contribuent bien souvent à nos victoires personnelles, à notre confort et à notre plaisir : est-ce parce qu’ils arrivent crottés ou que nous oublions rapidement leur importance jusqu’à la course suivante, pour savourer notre but atteint et goûter un peu de repos ?

J’ai décidé de rendre un petit hommage à trois de ces équipements et accessoires qui m’ont été bien utiles pendant mon challenge, pour certains sur plusieurs courses.

Je ne suis pas fétichiste, mais ai apprécié réellement ce qu’ils m’ont apporté et sais déjà qu’ils deviendront les fidèles compagnons de mes prochains périples…

Focus sur mes trois accessoires et équipements UT4M phares…

En confiance avec les bâtons Guidetti

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Je n’étais jusqu’à présent pas une adepte des bâtons de trail : j’en avais gagné lors de mon podium sur l’Ultra Marin que j’avais entreposés, telles des reliques, dans mon armoire à matériel.

Pour tout vous dire, je m’y suis intéressée au retour de mon week-end choc : mon ami ultra traileur, Nicolas, en avait pris pour la reconnaissance du parcours de l’UT4M.

Il m’avait prêté des bâtons de la marque Leki, avec des dragonnes et des poignées : une référence dans le monde du trail.

Je m’étais vite rendu compte de leur importance sur un dénivelé aussi fort, mais j’avais ressenti une irritation au niveau de mes mains et je ne m’étais pas sentie à l’aise avec le gantelet : je me suis même demandé si ma chute – je vous avais raconté que mes bâtons s’étaient emmêlés – n’était pas liée à ce détail ?

Les bâtons que j’avais gagnés étaient encore sous plastique et me semblaient surtout collectors : un peu lourds, avec des images des éditions précédentes collées dessus et beaucoup d’éléments en plastique.

Je comptais donc sur mes vacances dans le Sud pour trouver bâtons à ma convenance : j’ai trouvé un magasin spécialisé en accessoires running et trail à Aubagne, « Passion Course » et ai été conseillée par Richard.

Ce qui m’a immédiatement plu, c’est qu’il a pris le temps de m’écouter, de jauger ma petite expérience avant de me conseiller : il en a déduit que j’étais certainement gênée par la poignée et le gantelet.

Il m’a alors orientée vers la marque Guidetti, pour laquelle il a d’excellents retours.

Je n’en avais jamais honnêtement jamais entendu parler, mais ai apprécié qu’elle soit française, qui plus est de la région grenobloise.

Je suis fan d’anecdotes et aime l’histoire de cette marque : Pascal Guidetti aurait eu l’idée de créer ses bâtons de randonnée télescopiques après avoir acheté une table à repasser.

Est-ce un signe – pas la table à repasser ! -, mais en me renseignant, j’ai appris qu’une partie de la conception de ces bâtons s’était passée dans une usine près du Massif de La Chartreuse !

Ils étaient donc faits pour moi !

Après en avoir essayé plusieurs de différentes marques, mon choix s’est orienté vers le modèle Guidetti F-Light Carbon au design très girly : il s’agit de bâtons trois brins télescopiques, légers – 205 g – et facilement réglables.

Ils sont équipés d’un système Easy Lock qui permet de facilement les bloquer une fois qu’ils sont ajustés.

La poignée en mousse R-Go Light, pensée et designée par GUIDETTI, apporte confort et légèreté au bâton : je n’ai ressenti aucune irritation au niveau de mes mains et ai trouvé qu’elle était ergonomique et douce.

J’ai immédiatement apprécié la prise en mains.
Leur coût ? 99 euros.

Lors de ma course, je n’ai à aucun moment été gênée par mes bâtons, allant même jusqu’à les oublier.

J’ai utilisé leur fonction télescopique dans quelques descentes et ai apprécié la rapidité et la facilité d’utilisation : un simple clic permet de les réduire et de les bloquer.

Je me suis sentie en confiance, avec de bons appuis, ce qui n’était pas gagné avec la météo de la veille : des orages et de la pluie.

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Ils m’ont servi à braver la boue et les pierres glissantes.

Merci Richard pour tes excellents conseils !

Les multiples gains de la tasse Salomon Soft Cup Speed

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Avant de descendre en vacances, je n’avais pas pensé à prendre mon éco tasse Raidlight.
J’avais pris un gobelet simple, rigide, mais ai commencé à m’inquiéter du poids de mon sac en voyant le matériel obligatoire.

J’ai alors découvert, au détour d’un rayon, un produit merveilleux, qui se plie, s’accroche, est hyper léger et compressible : ma tasse Salomon Soft Cup Speed – disponible sur le site www.irun.fr notamment.

Elle ne tient absolument pas de place dans le sac, comme elle est pliable et permet de vite s’hydrater : je l’avais accrochée en haut de mon sac pour pouvoir m’en emparer sans perdre de temps aux ravitaillements.

Elle a fini par arriver dans l’une des poches de ma tenue Waa : compacte, je l’ai pliée rapidement.

Je n’ai pas eu de souci non plus en buvant : je ne sais en revanche si ce gobelet peut s’utiliser avec du chaud, sous peine de se brûler.

Ce qui est certain, c’est qu’il m’accompagnera dans mon aventure sur le Half Marathon des Sables : un gain de place et de poids !

Les GoTrail de la marque Skechers, un véritable coup de foudre

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Inutile je pense de revenir sur l’importance du confort des pieds lors d’une course : malmenés, ils sont soumis à des déconvenues et peuvent même être source d’abandon.

Depuis que j’ai recommencé à vraiment courir, il y a presque deux ans, j’accorde une attention particulière à mes chaussures, ayant eu une luxation d’un orteil dès ma reprise et une déformation.

Quand je suis allée au Salon du Running en avril, je suis passée par le stand Skechers.

J’avais déjà testé une paire de runnings – la GoRun 4 – que j’avais trouvée très confortable et légère.

Je voulais voir ce que la marque américaine proposait en termes de chaussures de trail.

Je m’apprêtais alors à courir un trail de 24 kilomètres en Vendée et j’étais inscrite également en juin sur la course des « Gendarmes et des Voleurs de Temps » dans ma région natale, un trail de 32 kilomètres.

Le commercial que j’ai rencontré m’a alors proposé la GoTrail : bien sûr, j’ai tout de suite apprécié ses couleurs girly, mais je n’ai rien à vous apprendre, vous savez déjà que la Bee est sensible aux coloris et à ce qui est féminin.

Ce qui m’a vraiment étonnée, c’est sa légèreté – 270 grammes !- et sa souplesse : on peut la tordre sans problème, ce qui n’était pas le cas de chaussures que j’avais eues auparavant, assez rigides.

Dotée d’un drop de 4 mm – 24 mm d’épaisseur au talon, 20 mm sous l’avant-pied – elle est de hauteur moyenne.

Elle est au prix de 105 euros, ce qui est plutôt abordable par rapport à d’autres marques.
Elle a un fin pare-pierres sur le devant et des crampons d’un peu plus de 3 mm.

Ce que j’ai immédiatement apprécié en les chaussant, c’est leur confort : une vraie pantoufle qui englobe bien le pied, sans être trop large – j’ai le pied fin.

Mais attention, elles cachent bien leur jeu, car elles sont très dynamiques et ont une bonne accroche.

Quand j’en ai parlé à certains de mes amis traileurs, ils n’ont pas été convaincus : la marque américaine jouit encore dans l’hexagone d’une réputation plutôt sportswear et bon marché.

J’ai donc testé mes GoTrail sur le TRail de l’Auzance en Vendée, des sentiers assez propres avec quelques passages de ruisseaux, et sur les Gendarmes et les Voleurs de Temps où il y avait un peu de boue et quelques passages rocailleux : j’ai été conquise !

J’ai souvent mal aux pieds à la fin de mes compétitions et n’ai qu’une envie : quitter mes chaussures crottées.

Là, ce n’a pas été le cas : l’amorti est très bien réparti dans la chaussure et j’ai ressenti un certain confort pendant toute ma course.

Quand je suis partie pour l’UT4M, je me suis posé la question du choix de mes baskets : n’ayant jamais véritablement fait de haute montagne, je me suis dit qu’il me fallait une paire avec une bonne accroche.

Mais j’ai eu du mal à renoncer à mes Skechers qui m’avaient apporté tant de confort : en plein été, je me suis dit que le terrain serait certainement sec et qu’elles conviendraient, même si les crampons me paraissaient un peu justes.

Malheureusement, la veille du challenge, il y a eu de gros orages et nous avons appris que les sentiers étaient très glissants et que la course serait vraisemblablement modifiée.

Mon ami Nicolas, sur la ligne de départ, m’a aussi prévenue qu’il valait mieux être équipée, car après le passage des premiers, on risquait d’être sur une patinoire.

Mais il était trop tard et j’ai pris le départ un peu soucieuse…

Cela n’a pas duré : en retrouvant les mêmes sensations que sur mes courses avec un dénivelé moins fort, j’ai vite été rassurée.

Certains passages ont été un peu plus compliqués, mais quelle que soit la marque, cela n’avait rien à voir avec les chaussures : que peut-on faire contre une coulée de boue !

Quand j’ai franchi la ligne d’arrivée et que je suis allée au pôle de récupération, je me rappelle avoir rencontré une connaissance Facebook, Vincent, à qui j’ai dit que j’étais vraiment ravie de ma paire de GoTrail : il se trouve que lui aussi en portait et avait les mêmes impressions.

Le seul bémol, pour ma part, est l’espèce de pare-pierres qui n’est pas assez renforcé : en tapant dans les cailloux, il s’est décollé et abîmé.

J’ai aussi ouï dire qu’il valait mieux ne pas trop courir sur le bitume, car les crampons s’usaient vite.

Mais ce qui est certain, c’est que ce modèle est mon vrai coup de coeur depuis quelques mois et qu’il n’a pas démérité sur l’UT4M.

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