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En écrivant ce titre, je ne réalise toujours pas l’aventure qui va bientôt s’offrir à moi.

Cela semble en effet un peu surréaliste quand on songe à l’origine de ce projet : une boutade qui est devenue réalité.

Tout est parti d’une amie qui m’a taguée pour entrer dans la Team d’un équipementier pour les ultra traileurs, la marque WAA sur laquelle j’ai déjà écrit un article (cliquez sur ce lien pour le découvrir), afin de participer à cette première édition du fameux Half Marathon des Sables.

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Il y a bien eu le « Renard du désert », alors je me suis dit : « Pourquoi pas la Bee du désert »?

Chaque traileur a dans sa tête un projet un peu fou qui constitue la consécration de son parcours : la Diagonale des Fous, l’UTMB, l’Andorra Ultra Trail…

Pour ma part, j’avoue m’être souvent évadée en pensées en entendant certains coureurs de mon club me parler du mythique Marathon des Sables, un peu ma vision du Koh Lanta du trail.

J’ai donc rempli sans trop y croire le questionnaire de motivation symbolisant le sésame de cette aventure : je n’en ai d’ailleurs pas parlé à mon entourage, je l’ai seulement évoqué en plaisantant auprès d’amis de mon club.

Aussi, quand le verdict est tombé, dans la nuit du 20 juillet, je suis tombée des nues : depuis, je flotte, comme sur un petit nuage, essayant de voir si ce projet est d’un point de vue logistique – vie professionnelle, familiale, engagements… – réalisable…

Mais laissez-moi vous faire découvrir l’ampleur et la folie de ce projet…

Le Marathon des Sables, une course mythique

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Quel traileur n’a jamais entendu parler de cette mythique course ?

Pour ma part, c’est certainement celle qui me semble de loin la plus inaccessible et génère toute mon admiration : avant même de devenir la Beerunneuse fan de trail que je suis, j’en avais entendu parler par un membre de mon club qui l’avait terminée.

Je venais juste de commencer la course à pied et m’entraînais sur des  10 kilomètres.

Alors 250 kilomètres dans le désert marocain, vous pensez bien ! C’était une distance titanesque !

Qui plus est dans des conditions extrêmes ! Une dizaine de jours en autonomie complète, en pleine chaleur !

Je ne sais plus trop si à ce moment-là je l’ai pris pour un athlète exceptionnel ou un fou !
Néanmoins ce challenge est toujours un peu resté dans ma tête : « Une façon de fêter mes 50 ans si j’acquière suffisamment d’expérience d’ici là », me disais-je.
Mais je n’imaginais pas toucher un jour du bout des doigts ce rêve et c’est pourtant bien ce qui est en train de se passer.

La première édition du Half Marathon des Sables

Je vous rassure tout de suite : je ne compte pas m’engager cette année sur l’un des grands périples de 250 kilomètres au Maroc ou au Pérou.

J’ai repris le trail après quelques soucis personnels et de santé, avant tout pour le plaisir de me sentir vivante et en osmose avec la nature.

Je suis engagée dans quelques semaines sur l’un des massifs de l’UT4M, ce qui représente déjà pour moi une distance conséquente et une certaine difficulté.

Le Half Marathon des Sables est la toute première édition d’une course avec une distance un peu plus abordable – enfin d’après les organisateurs ! – de 120 kilomètres en 3 étapes, dans le même esprit que sa grande soeur : chaque coureur est en autonomie alimentaire et a sa propre tente.

La course se déroule en trois étapes de 30 kilomètres, 60 kilomètres et environ 30 kilomètres, réparties sur quatre jours.

Les coureurs dorment le soir dans un bivouac.

Les réglementations sont très strictes et génèrent des points de pénalités si certaines clauses ne sont pas respectées.

Mais je reviendrai très vite plus amplement sur les modalités de la course.

Les dates ? Du 25 au 30 septembre 2017.

Le lieu ? L’Espagne, plus précisément l’une des îles des Canaries : Fuerteventura.

Pour y être déjà allée un été, je confirme que l’île est en majeure partie désertique et constituée de grandes dunes au sable blanc. Quelques montagnes sont disséminées ça et là.

Mais mon souvenir le plus marquant était certainement le vent qui balaye l’île et en fait un lieu idéal pour la pratique du kite surf.

Mon ressenti de Bee

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Je vous avoue qu’à cette heure, mon coeur oscille entre angoisse et excitation.

Programmer une course d’une telle ampleur dans un délai aussi court n’est pas chose facile : il faut s’organiser sur tous les fronts ! Famille, travail, engagements, santé, etc.

Mais j’ai aussi conscience qu’il s’agit d’une magnifique expérience, indélébile et unique, qui de surcroît va me permettre d’intégrer une équipe spécialisée dans les ultras : la Team Lady WAA.

Je suis fan de la marque et de l’état d’esprit, ce sera donc un honneur de la représenter.

Concernant la préparation, les délais sont courts : je me dis toutefois que ma course en montagne, l’UT4M, peut me servir d’entraînement pour ce nouveau challenge.

Certes, ce n’est pas la même distance, je ne connais pas mes capacités avec de telles conditions de course (climat, alimentation…), mais je connais ma détermination et sais que je mettrai tout en oeuvre pour réussir ce défi.

Bon, je n’aime pas les petites bêtes qui rampent ou qui volent, c’est une véritable phobie.

Mais je suis également excitée à l’idée de vivre une véritable aventure lors de laquelle je vais me retrouver seule face à moi-même, éprouver mes limites et me dépasser.

Ce qui est certain, c’est que je compte bien évidemment partager cette aventure avec vous dès qu’elle prendra un peu forme…

Si vous souhaitez réagir à cet article, faire part de votre expérience ou apporter un commentaire, n’hésitez pas à le faire sur ce blog ou sur ma page Facebook Beerunneuse.