Comme ceux qui me suivent le savent, le Père Noël m’a gâtée cette année, en mettant sous le sapin une jolie paire girly de running, la Wave Rider 24 de la marque japonaise Mizuno.
Recevoir la 24ème édition de cette fameuse chaussure un 24 décembre, c’est un signe, non ?
Bon, je n’en suis pas à ma première paire de ce modèle (voir articles précédents), mais j’avais un peu délaissé ces derniers temps la marque.
Or j’avoue que j’avais eu un véritable coup de cœur en voyant leur coloris pink, lors d’une visite au magasin Rrun Conflans de l’ami Fred. Il faut donc croire que le Père Noël a laissé traîner son oreille dans le coin, pour m’offrir le plaisir de pouvoir tester ces jolis souliers de vair.
Retour sur un test de près de trois mois sur divers terrains et lors de sorties variées.
La Wave Rider 24 de Mizuno, une chaussure polyvalente
Avec cette petite dernière, la marque japonaise affiche clairement sa volonté de créer une chaussure polyvalente : elle est en effet conçue à la fois pour courir sur route et sur sentiers tracés.
Les atouts mis en avant sur le modèle sont son retour d’énergie, son dynamisme et sa souplesse. Mizuno a d’ailleurs mis l’eau à la bouche aux runners en juillet, en parlant de sa nouvelle technologie Mizuno Energy : cette mousse située au niveau du talon a pour objectif d’améliorer l’amorti et le dynamisme (transitions) du modèle.
Mais revenons avant toute chose sur les caractéristiques de ce modèle…
Les caractéristiques de la Wave Rider 24 Mizuno
Avant de passer aux résultats de mon test, je vous propose un petit scan de cette Wave Rider 24 de la marque Mizuno.
Poids : 230 g en taille 38
Coloris : rose fluo, noir, blanc et vert d’eau
Empeigne AIRmesh : respirabilité
Tige Triple zone Dynamotion Fit : meilleur maintien
Système de plaque Wave : amorti et confort.
Mizuno Energy : plus de dynamisme, transitions facilitées
Semelle intermédiaire en U4IC : plus d’amorti et absorption des chocs
SmoothRide et rainures de flexibilité : déroulé du pied fluide
Drop : 12 mm
Mon test des Wave Rider 24 Mizuno
Conditions de test
Comme pour tout test, j’aime prendre mon temps : je ne comprends d’ailleurs pas comment on peut sur seulement deux ou trois sorties de même type donner un avis.
J’ai donc testé le modèle sur plusieurs terrains et dans diverses conditions : des sorties de 10 kilomètres sur route et sentiers, soit en allure footing soit en fractionné, des sorties longues entre 15 et 24 kilomètres sur des sentiers forestiers, et j’ai même fait une sortie sur la neige avec… Ce n’était pas l’idée du siècle comme je m’y attendais !
Premières impressions
Inutile de préciser que ce coloris pink moderne m’a immédiatement plu : vous connaissez en effet mon côté girly bien assumé. J’ai d’ailleurs été maintes fois contactée pour connaître l’enseigne Rrun Conflans où je les avais achetées, sur ce seul critère.
Mais le design ne fait pas tout : ce qui m’a immédiatement surprise, c’est l’impression de légèreté. J’ai ressorti d’anciens modèles et ai pu faire ce constat.
Même le mesh, outre sa fonction de respirabilité, donne cette impression. Pas de fraîcheur excessive et une bonne évacuation.
J’ai le pied extrêmement fin, avec un hallux valgus prononcé : il me faut donc un chaussant à la fois resserré et une toe box un peu plus large. J’ai trouvé le chaussant plutôt adapté, notamment avec la languette du dessus ajustée comme un soufflet.
Attention, il faut aussi prendre en compte le fait que j’aie des semelles faites sur-mesure qui remplissent bien le chausson.
Quelle que soit ma sortie, sur un 10 ou du plus long, j’ai pu apprécier le dynamisme de la chaussure dans les relances, et son confort : je n’irais pas jusqu’à dire qu’on se sent comme dans des charentaises, mais courir avec les Wave Rider 24 est un pur plaisir.
Elles font vraiment corps avec le pied. J’ai eu moins l’impression de « taper » du pied que dans d’anciens modèles.
Sur des distances d’une vingtaine de kilomètres, sur des sentiers tracés en forêt, elles font aussi bien le job.
Bien entendu, sur un ou deux sorties trail sur terrains glissants et boueux, elles ont manqué d’accroche, mais ce n’est pas leur fonction. Néanmoins, j’ai apprécié leur maintien.
Ma conclusion de Bee
Je suis vraiment séduite par le modèle qui m’a accompagnée sur mes footings de récup, sur quelques fractionnés et des sorties longues. J’ai même pu faire parfois chauffer le turbo sur une vingtaine de kilomètres, avec une sensation de dynamisme et de confort.
Les promesses sont donc en partie validées. J’aurais aimé pouvoir les tester sur une course autre que virtuelle.
J’ai retrouvé avec plaisir un modèle amélioré, que j’avais porté il y a quelques années.
Il me paraît parfaitement adapté pour des entraînements au seuil sur piste, des semi-marathons ou pour des footings.
Même si la chaussure est dynamique, elle reste un peu lourde pour des adeptes de vitesse et de 10 kilomètres.
Après plus de 300 km effectués avec cette paire, je n’ai pas remarqué de signes d’usure particuliers au niveau de la semelle très flexible.
Et miracle ! Bien que je les ai malmenés, mes chaussons de vair ont gardé leur joli coloris pink.
Une prouesse aux pieds d’une Bee !
Ma note globale : 8 / 10 avec comme atout cet équilibre intéressant entre amorti et dynamisme.
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Hello la 🐝
Inconditionnel de la Rider, la 24 pour moi est un échec 😞 en effet je n’arrive pas à me faire au désign de la nouvelle semelle .. je tape le sol à chaque foulée et pour ne pas aider le nouveau design au niveau du talon ne me convient pas ( Maladie de Haglund)
Elles resteront au placard après 170 kms 😢😢
Oh zut ! Je trouve justement que ce nouveau système apporte un réel confort. Peut-être est-ce lié à ta pathologie au niveau du pied alors. C’est dommage en effet, car c’est un coût. Si elles ne sont pas trop abîmées, tu as peut-être la possibilité de les vendre sur un groupe. Ca peut intéresser des runners.